Aujourd’hui je recevais une très chère amie dans mon nouvel appart’. Nous sommes toutes les deux #WineAddict et nous cherchons toutes les deux un vin qui saura être le compagnon de ce moment doux et complice que nous attendions depuis si longtemps. Notre choix s’est porté sur 2 vins : Grande Arche Saint Emilion Grand Cru 2012 et Un Cabernet d’Anjou 2014.
C’est sur ce dernier que je vais m’attarder, le temps d’une rédaction.
Je l’ai apprécié car première remarque, il se laisse boire. Nous l’avons dégusté à l’apéritif avec du fromage de chèvre cendrée, la Tomme des Pyrénées Noir et un Rocamadour.
A l’odeur, le Cabernet d’Anjou dégage un léger arôme d’Abricot. En bouche, le vin est frais et propose un tanin fin voir velouté plutôt coulant. Coté association vin/fromage, même si le fromage réserve une parfaite alliance avec le vin blanc, Le cabernet d’Anjou, s’accorde très bien avec la Tomme des Pyrénées Noire et le Rocamandour.
Avec la Tomme des Pyrénées Noire, il s’associer au moelleux du fromage doux et tendre, à la saveur acidulée et au goût frais et léger pour donner un ensemble harmonieux. Ni le goût du fromage, ni la saveur du vin ne prennent le dessus : Ils vivent en parfaite harmonie sur le palais et langue.
Avec le Rocamandour, l’association est plutôt agitée: Le rocamandour ayant une noté salée, le Cabernet d’Anjou vient apporter une note plutôt fraiche et fruité. Là encore l’équilibre est parfait.
Or avec le fromage de chèvre, il y a divorce. Ce dernier trop léger se laisse complètement surprendre et englouti par les notes fraiches et fruités du Cabernet d’Anjou, se faisant complètement oublié jusqu’à disparaître en bouche. En gros autant boire le breuvage seul, car l’un n’apporte rien à l’autre.
Pour un petit apéro complice avec des personnes que vous connaissez bien, le Cabernet d’Anjou est parfait ! Prenez le temps de le rafraichir au moins 1h au réfrigérateur, jusqu’à ce qu’il atteigne les 8-11 degrés, puis à vous les délectables moments à papoter…